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Fragments de Cosmos 2017

Mission Astéria

À bord du vaisseau l’Aglaonike de la compagnie privée d’exploration Urania21, l’équipe de scientifiques et de cyborgs extractor, sous le commandement de la pilote Ingrid Claris aborde des planètes pour récolter les minerais et autre matériau céleste. Avant de vendre au plus offrant leurs précieuses cargaisons sur le marché de la Base Martienne, elles sont étudiées et répertoriées dans ce laboratoire interstellaire.

Cérès, planète naine de la ceinture d’astéroïdes est leur première mission :

« Astéria, Fragments de Cosmos Â».

Fragments de Cosmos

 

Après m’être intéressée au symbolisme des emblèmes traditionnels créés par l’homme tels que l’inuksuk et le totem des peuples inuits et amérindiens, j’ai souhaité un rapprochement de mes deux passions qui emplissent ma vie : la sculpture et l’écriture de nouvelles de science-fiction. Par cette dernière, je porte un regard constant sur l’essor des nouvelles avancées technologiques et scientifiques avec un enthousiasme particulier (et presque enfantin) pour l’Espace, ainsi qu’un intérêt curieux pour l’Homme au cœur de ce destin imminent.

Fragments de Cosmos est donc l’osmose entre mes deux domaines artistiques de prédilection. Sensibilisée par les enjeux scientifiques contemporains, particulièrement en écologie, en astronomie et en conquêtes spatiales, je m’interroge par le biais de ces fragments cosmiques, sur le devenir de l’homme aventureux et de son désir d’exploration spatiale. Nous sommes en effet aux portes de ce départ spatial vers des astéroïdes. Plusieurs états se dotent de cadres légaux visant à autoriser la commercialisation des ressources spatiales. Ce n’est plus de la science-fiction : le progrès nous entraîne inexorablement vers ce futur presque palpable.

Fragments de Cosmos tel un vecteur de réflexion collective, se veut incitatif à saisir le vaste enjeu de ce changement futur – économique et social – , de cette exploitation interstellaire, des conséquences internationales et de leur éventuelle maîtrise. Quelle en sera la répercussion sur notre société ? Tendrons-nous vers le merveilleux ou la ruine ?

Les Fragments de Cosmos sont des échantillons de minerais rapportés par la mission « Astéria » trouvés sur Cérès – à la fois planète naine et le plus gros astéroïde connu, dont les observations par la sonde Dawn en 2015 ont révélé que sa surface était composée d'un mélange de glace d’eau et de minerais divers. Elle pourrait héberger un océan d’eau liquide, détail fascinant pour la recherche de vie extraterrestre. D’un point de vue scientifique, sa distance avec la Terre est toujours un frein à son exploitation – d’autant plus que nous n’avons aucun engin spatial à disposition, et donc un pur produit de science-fiction.

Fragments de Cosmos, inspiré par Jean Nouvel et Zaha Hadid, est composé d’autant de minerais arrachés à la ceinture d’astéroïdes de Cérès que de petits buildings par leur forme longiligne et ample. Y abritent-ils une vie extraterrestre ? Sont-ils des morceaux de cités ? Nous apporteront-ils une réponse sur ce que nous sommes et d’où nous venons ?

Fragments de Cosmos me fait rêver à des sculptures monumentales, comme celles de Klaus Pinter ou de Danny Lane, construites de verre comme une cité de glace, telle une allégorie à des cités antiques futuristes, à ces villes cosmiques sorties de ces histoires de space-opéra que seul peut imaginer l’écrivain de science-fiction.

Fragments de Cosmos me rappelle ma toute première création de verre, projet de fin d’études de miroitière : Momentus, la Cité des Arts.

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